Elias Hill

Histoire

Elias, c’est ce garçon maigre qu’on voit tout sourire travailler à la supérette du coin, qui fait du skateboard dans la rue sans se soucier de rien.

Mais malgré les apparences, il ne faut pas croire qu’il a une vie facile.

Né dans une famille plutôt aisée, Elias ne manquait de rien, il avais de quoi s’habiller, à manger tous les jours, un toit sur la tête et des parents qui l’aimaient. Malgré les efforts mis dans ses études, il s’en est toujours sortit avec juste la moyenne, et ça suffisait amplement à ses parents.

Au fil des années, il s’est découvert une passion pour la musique, plus spécifiquement la guitare, et c’est avec plaisir que ses parents lui en offrirent une. C’est alors qu’il jouais un après-midi la fenêtre ouverte qu’un Toxizap avais réussi à escalader le mur pour le regarder avec admiration. C’est devenu son premier pokémon, et qu’est ce que ses parents l’appréciaient.

Alors qu’est ce qui a bien pu se passer dans la vie du blondinet ?

D’abord, il se sentait mal dans sa peau. Elias ne comprenait pas vraiment le pourquoi, et ce n’est qu’à 14 ans qu’il a pu mettre des mots sur ce sentiment d’inconfort : il est né dans le mauvais corps.

Par chance, il se trouve qu’il peut facilement passer pour un homme, sa poitrine étant presque plate (et pourtant, il trouve déjà que c’est trop et s’entête à porter un binder dès qu’il sort), la seule chose qui le trahis c’est sa voix.

Ses parents acceptaient que leur enfant préfère utiliser des pronoms masculins, et avec leur accord ainsi que celui d’un médecin (le 4ème sur la liste étant donner que les 3 premiers ont catégoriquement refusés), Elias a pu recevoir des bloqueurs de puberté, et si les effets secondaires des premiers mois n’étaient pas plaisants, ça valais le coup. C’est un peu plus tard qu’il choisit son prénom, celui d’une connaissance de l’école primaire.

A 15 ans, son traitement d’hormones aurait dû commencer, mais un soir alors qu’Elias était seul à la maison alors que ses parents étaient partis fêter leurs 4 ans de mariage, tard dans la soirée, ils n’étaient toujours pas rentrés, et quand le téléphone du garçon sonna, il refusait de croire ce que l’homme à l’autre bout du fil venait de lui dire.

Ils étaient tous les deux morts d’un accident de voiture sur le chemin du retour, un ivrogne au volant les aurais percutés de face apparemment.

Elias était dévasté, il était très proche de ses parents et maintenant… Ils n’étaient plus là.

D’un point de vue légal, il ne pouvait pas rester tout seul, il était d’abord resté un mois à l’orphelinat avant qu’un beau matin on ne lui annonce que quelqu’un de sa famille avais accepter de le prendre en charge jusqu’à sa majorité, ses grands yeux verts passaient au-dessus du message que la personne avais envoyer à l’orphelinat.

Sa mère avait une sœur qui habitait dans une autre région, Elias ne l’a que très rarement vue, cette femme vivait seule et ses fins de mois étaient difficiles, elle n’avais pas les moyens de faire le voyage pour venir le chercher.

C’est accompagné d’un gardien légal qu’Elias pris le chemin de l’archipel de Shiku, et s’il était d’abord un peu rassuré de toujours quelqu’un de sa famille sur qui compter, la donne changea bien vite au fil des semaines.

Que sa tante vive sous le seuil de pauvreté et qu’il a dû trouver un travail pour l’aider, ça ne le dérangeait pas, au contraire, il aime se rendre utile, et puis si déjà il habite sous son toit, c’est la moindre des choses.

Non, le problème, c’est qu’elle s’obstinait à utiliser les mauvais pronoms et à le traiter comme une fille, roulant des yeux quand il jouait de la guitare, lui disant qu’il ferait mieux d’apprendre à faire la cuisine (comme si la cuisine c’était un truc de fille, il sait très bien préparer des pâtes madame).

Comme elle était maintenant son gardien légal, le traitement d’Elias n’eut jamais lieu, et quand la discussion arrivais sur la table, la femme faisait semblant d’avoir affaire pour ne pas avoir à l’écouter.

Finalement, il aurait bien préféré rester à l’orphelinat jusqu’à ses 18 ans, mais c’était trop tard pour revenir en arrière.

Il ne la considère même pas comme sa tante ou sa mère adoptive, c’est juste la femme qui lui offre un toit, il ne peut même pas parler de nourriture vu que la moitié de son salaire de misère pars dans sa poche, donc au fond, il paye aussi sa part.

Et les remarques sont de pires en pires au fil des mois :

« Tu serais plus belle avec des cheveux longs »
« Je t’ai acheté une belle robe, je suis sûre que ça t’ira bien »
« Arrête de jouer la comédie, tu seras toujours ma petite nièce »

Elias n’a jamais vraiment souffert de dysphorie, mais avec cette femme sur le dos qui lui rappelais sans cesse ce qu’il a entre les jambes, le moindre détail à propos de son corps commençait à le déranger.

Pourtant à l’extérieur, Elias a toujours l’air heureux, enjoué, il as le dialogue facile et aime sortir avec des amis.

En fait, il préfère sortir que de rester chez cette femme, au moins ses amis acceptent qui il est et ne cherchent pas constamment à lui rappeler ce qu’il savais déjà très bien.

Il forma un petit groupe de musique avec 2 amis, comme sa tante n’aimait pas qu’il joue de la guitare à la maison, ils allaient répéter dans le garage d’un autre membre du groupe.

Oh ils sont loin d’être très connus, leur chaine Mewtube n’a que 50 abonnés et la plupart du temps ils se produisent dans ce même garage qui ouvert, donne sur une rue de Koyo assez fréquentée.

Ses résultats en cours sont toujours juste au-dessus de la moyenne, a peine assez pour passer, mais ça lui importe peu maintenant, il sait ce qu’il veut être plus tard, et ce n’est pas l’école qui va lui apprendre à devenir guitariste.

De toute façon il n'attend qu'une chose : que ses 18 ans arrivent pour pouvoir légalement partir de ce foutoir.

Vos pokémon

Rock - Salarsen - lvl 30
Monte Tension-Mégaphone
Grincement-Râle Mâle

Rock, c'est le partenaire de toujours d'Elias depuis qu'il a décider de se lancer dans la musique, tous les deux se prennent toujours le temps pour jouer un morceau ensemble. Malgré ses airs, le Salarsen adore qu'on le gratte sous la mâchoire et deviendra l'ami du premier venu qui le fera.

Surnom - Espèce - Niveau
Attaque 1-Attaque 2
Attaque 3-Attaque 4

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