Riley Amal

Votre personnage

Physique & Caractère

Nous dirons d’Amal qu’il est rustique, aussi bien physiquement que mentalement. Ses épais cheveux platines encadrent son visage dont le teint blanc, presque blême, renforce son aspect de personne froide. Ses yeux sont cernés, dépourvus de lumière autre que leur couleur claire. Ses joues sont creusées, mettant tout l’accent sur son nez aquilin et sa bouche charnue, victime de gerçures. Ses grandes mains sont dans un état similaire, pleines de crevasses et de callosités, témoignant de son travail acharné.

Amal n’est pas si grand, toise à peine le mètre soixante-treize mais il avait à l’époque cette façon de se porter qui le faisait paraître plus imposant. On se souviendra de lui sur scène, quand il s’élançait sur cette dernière la démarche fière, quand la raideur faisait place à la grâce. Ses épaules larges qui baignaient sous la lumière, prêtes à porter aussi bien le spectacle que ses partenaires, sont aujourd’hui toujours baissées, vaincues par le poids des années. Pourtant toute sa musculature est concentrée là, il ne peut que compter sur le haut de son corps pour traîner sa vieille carcasse depuis qu’un accident lui a fait perdre l’usage de sa jambe droite. Amputé, il n’est pas rare de le voir sans sa prothèse, alternant avec canne et béquilles voir fauteuil roulant quand il est vraiment épuisé. Le champion cumule blessures musculo-squelettiques et troubles de l’articulation, vestiges de sa carrière de danseur.

S’il peut faire négligé au quotidien, monsieur sait tout de même avoir l’air présentable pour ses apparitions importantes. Mais dès lors que ce n’est pas dans un cadre professionnel, ne vous attendez pas à plus d’efforts que nécessaire. Son trench a au moins son âge, il a une collection de t-shirts basiques qui laissent à penser qu’il n’en change jamais, alterne entre chino et jogging et, pour ce qui est des chaussures, il préfère être pied nu, ne portant donc que des chaussures faciles à enlever. Tout dans sa tenue crie confortable sauf peut-être le choker épais qui ne quitte jamais son cou et dont toute blague est à proscrire si vous ne voulez pas vous attirer son jugement.

Malgré son apparence réservée, Amal est un individu incendiaire dans ses propos. Personne n’a jamais réussi à lui arracher un compliment, quand le coordinateur ouvre la bouche pour donner son opinion, il faut être bien dans ses baskets pour ne pas se sentir vexé. Il peut sembler vindicatif, difficile et pointu.. Et il l’est attention mais il s’agit surtout là de son éducation. Son père était dur avec lui et il reproduit le même schéma avec ses challengers. Il a déjà essayé de se remettre en question après avoir fait pleurer une jeune fille suite à sa représentation au style douteux mais il n’y est pas arrivé. « Chassez le naturel, il reviendra au galop » est désormais son excuse pour ne pas changer. Il râle, il peste, il est désagréable et oui, peut-être que ça l’handicape aussi mais il préfère nettement garder ce rôle que de ressentir de l’embarras en se montrant plus doux.

Il ferait un piètre représentant de la Robustesse si le monde était témoin de ses moments de faiblesse. Alors il ne se repose que sur lui-même et ses pokémons, ayant réussi à chasser tout son entourage. Il se convainc qu'être seul lui fait le plus grand bien mais le quadragénaire n'est qu'un lâche qui fuit les liens pour ne plus rien avoir à perdre. Amal veut être égoïste et aimerait plus que tout ne penser qu'à sa pomme mais il reste profondément soucieux des autres et ne peut s'empêcher de s'inquiéter pour n'importe qui. Quand son inquiétude est à son apogée, il peut être amené à proposer de rendre service mais avec un air tellement énervé que la plupart des gens refusent par peur de l’avoir déjà offensé en étant là.

Un petit cocktail explosif de masculinité toxique avec une resting bitch face, voilà ce que son père aura réussi à créer.

Histoire

tw : parent nul, perte d'un être cher, perte d'un membre, dépression, friends to lovers to oplà nik le ship

1. early life

Amal voit le jour à Winscor. Il est le fils unique d’Ayers Riley, un investisseur retraité possédant encore aujourd’hui quelques hôtels à Galar. Le champion n’a pas été reconnu par sa mère et celle-ci ne l’aurait jamais revu. Des rumeurs ont circulé sur l’identité de cette dernière, disant qu’il s’agissait d’une jeune danseuse kalosienne qui serait tombée en disgrâce après avoir eu un enfant jeune avec Ayers, déjà âgé de quarante ans à la naissance de son fils.

Le concerné n’a aucun commentaire à faire là-dessus.

Il ne manque de rien enfant et il n’est même pas attendu de lui qu’il reprenne les affaires de son père. Ayers ne veut pas d’un sosie, il veut au contraire que sa progéniture réussisse dans un domaine où lui a échoué : l’art. Tout est encouragé, la musique, la peinture, la danse et pourtant l’enfant ne semble pas intéressé. Il assiste aux cours particuliers et les ateliers et fait de façon méthodique ce qu’on attend de lui sans plus.

Ce n’est pas au goût de Monsieur Ayers.

L’homme n’y connaît rien mais en marginal excentrique qu’il est, tous les moyens sont bons pour arriver à ses fins. Il part vivre à Illumis avec son fils, l’emmène aux musées, aux expositions, à l’opéra. Ayers veut cette vie de bourgeois mais c’est un rustre, il n’a pas les manières qu’il inculque à son fils, parle facilement comme un marin et ne s’arrête pas à un verre de vin. L’homme n’arrive à voir que ce qu’il désire sans faire attention à ce qu’il a. Quand Amal s’essaye à l’équitation et qu’il chute, son père le gifle pour qu’il remonte en selle. Il n’a que cinq ans mais il ravale ses larmes, comme un grand. Le débordement d’Ayers et son refus de quitter le centre équestre lors des leçons mettront fin à ce sport pour Amal.

A six ans, Riley fils doit faire un choix : il commence déjà à être trop vieux selon son géniteur, s’il veut polir ses capacités et devenir un artiste reconnu, il doit y travailler dès maintenant. Comme une réponse aux rumeurs sur sa conception, Amal choisit la danse classique.


2. the first disaster

Riley père ne trouve pas sa place parmi les kalosiens qu’il a sans doute trop idéalisé alors dès que son fils entre au collège, celui-ci l’inscrit dans un pensionnat en périphérie d’Illumis avant de repartir à Galar. Sa progéniture n’est pas plus intégrée, ses facilités ne sont que scolaires et le bestiau est difficilement approchable. Il parle si peu que sa maîtrise de la prononciation du kalosien est catastrophique, son accent galarien rendant chacune de ses phrases comiques et ne lui donne pas envie de communiquer plus que ça si c’est pour se retrouver embarrassé. Entre son silence et son regard sévère, personne ne veut l’approcher et même les professeurs abandonnent assez vite.

Mais le collège est différent car il y a Margot. Ils ont le même âge, sont dans la même classe et le samedi, tous les deux se rendent à Illumis au studio de danse classique. La fillette n’est pas plus bavarde, semble juste incroyablement timide, finie pourtant par s’ouvrir quand Marcus un ami de retour dans la région intègre à la fois le pensionnat et le studio pour passer du temps avec son amie. Il est assez bruyant pour deux, très, trop amical et a rapidement décrété qu’il réussirait à avoir Amal à l’usure en lui proposant son amitié. Impossible de lui échapper car même sa chambre est voisine avec celle du blond qui mettra tout de même trois mois avant d’arrêter de fuir en le voyant et six à répondre quand l’autre lui parle.

Alors oui, à la fin de cette première année de collège, Amal intègre le duo Marcus / Margot et semble vivre un peu mieux de ne pas rentrer pendant les grandes vacances. Il ne voit son père que lors des représentations que celui-ci fini par délaisser, jugeant qu’elles ne sont pas encore d’un niveau assez suffisant pour lui faire perdre de son temps.


3. additional disasters

Sa scolarité jusqu’à sa dernière année de lycée est mouvementée. Amal ne fait que le strict minimum pour passer aux examens n’ayant que la danse pour projet. Il prend de mauvaises habitudes très jeune comme la cigarette pour détendre ses nerfs, sèche et ce souvent avec Marcus, parfois rejoint par Margot. Les deux garçons se disputent souvent, amicalement, la demoiselle en partenaire, quitte à se lancer des défis idiots. Un leur vaudra une garde à vue mais ils n’en tireront aucune leçon. Sa relation quasi inexistante avec son géniteur se dégrade, il vieille cependant à ne pas franchir la limite du non retour pour que ses études continuent d’être payées.


4. career

Sa carrière commence dès lors qu’il intègre avec Margot l’école de danse de l’Opéra d’Illumis. Avec Marcus qui décide de devenir explorateur, les trois amis emménagent ensemble dans un petit appartement où il n’y aurait qu’une chambre avec un lit, les deux autres transformées en salle de gym et en bureau.

C’est peut-être la période où il a été le plus heureux.

Malgré la pression constante du métier, Amal a un foyer où il est bon de rentrer. Il reste terrifiant pour les inconnus mais travailler avec d’autres danseurs l’oblige à faire des efforts, surtout avec Margot qui est là pour le reprendre. Marcus n’est pas toujours là et voyage souvent mais quand il revient, il a toujours des souvenirs qui viennent décorer l’appartement et des histoires à raconter qui les font veiller tard.  C’est aussi à lui qu’on doit les premiers pokémons autres que collègues de scène dans la vie d’Amal. Le galarien n’est au départ pas très à l’aise avec ces créatures à qui il n’a jamais prêté une attention particulière et il râle à chaque nouvelle bestiole déposée dans l’appartement. Pour autant, de nombreuses photos le montre entrain de dormir avec eux ou de cuisiner pour eux.

Au sein du corps de ballet, il monte rapidement en grade et attire enfin de l’attention positive. Tout le destine à devenir un grand danseur étoile.


5. the accident

C’est en lisant le journal qu’il apprend la disparition de Marcus pendant sa dernière expédition, une pour laquelle ils s’étaient disputés avec Margot. La jeune femme jugeait l’endroit trop dangereux, à raisons, pour autant elle n’arrivait pas à le dissuader de partir. Amal ne l’avait pas soutenu, préférant dire que leur ami était un grand garçon libre de faire ses choix. Il a regretté ses paroles dès que Marcus est parti et que Margot n’est pas venu lui dire au revoir, l’ambiance est restée pesante mais l’homme n’a pas voulu s’y attarder.

Après tout, il avait un spectacle à préparer.

Mais celui-ci perd de l’importance dès lors qu’il réalise son erreur bien trop tard. Ce qui suit n’est qu’un enchaînement de mauvais choix faits par affect et non par raison. Amal disparaît à son tour avec quelques pokémons, promet dans une lettre de ramener Marcus à la maison.

Il sera rapatrié six mois plus tard, victime d’un accident qui lui aura fait perdre sa jambe et qui aurait pu lui coûter la vie si ses pokémons n’avaient pas réussi à le traîner jusqu’à un poste de secours.


6. retirement ( or so he thought )

Amal est seulement âgé de vingt-cinq ans lorsqu’il met fin à sa carrière. Il ne peut pas reprendre, ne veut même pas essayer de rendre ça possible. Son géniteur lui tourne le dos et Margot déménage, ne pouvant pas le pardonner de l’avoir tant inquiété alors qu’ils venaient déjà de perdre Marcus qui a été déclaré mort malgré son corps jamais retrouvé.

Il faut du temps à l’homme pour passer à autre chose ou du moins, faire comme. La dépression le ronge et la thérapie n’est pas une chose en laquelle il croit. Il abandonne cette dernière dès que le psychiatre mentionne son père. C’est l’auxiliaire de vie qui le fait se bouger. Elle n’est pas tendre mais Amal n’a pas besoin de tendresse, il préfère au contraire les critiques, c’est ce qui le force à montrer qu’il est au-dessus d’eux.

L’employée regarde des concours lorsqu’elle vient faire le ménage chez lui et c’est à force de lui demander son avis que l’homme déclare qu’il pourrait mieux faire s’il le voulait. Le challenge est lancé.

Il ressort peu à peu, commence à fréquenter les cercles de coordination, se renseigne. Il ne capture pas de pokémons et fait le choix d’en adopter. Amal met toutes ses connaissances sur la scène pour préparer sa première représentation. De l’élaboration des costumes au choix de la musique, tout est méticuleusement travaillé. Chaque détail est peaufiné et c’est sans surprise qu’il fait sensation.

Pourtant il ne souhaite pas continuer dans cette voie.

Ce n’était qu’un défi qui, certes, l’a forcé à sortir de son lit et de cesser de se lamenter mais Amal veut encore être misérable. Il ne veut pas aller mieux. Sauf que Margot lui revient et il ne peut pas se laisser aller.

Ils ne sont plus qu’amis, réellement cette fois mais c’est suffisant pour qu’il n’abandonne pas. Le désormais coordinateur se lance une nouvelle fois corps et âme dans la discipline. Son géniteur tente de revenir pour partager sa gloire mais Amal l’en empêche et coupe définitivement contact avec lui.

C’est quand il a définitivement perdu l’amour de Margot que le coordinateur quitte la région, non sans garder l’appartement d’Illumis pour de futures visites. Il s’essaye à l’étranger et vit un temps comme ça avant qu’on ne lui propose un poste à Shiku lorsqu’il avoue vouloir s’arrêter et passer le flambeau aux plus jeunes. Il n’a pas la patience pour être un professeur et ne s’attend pas à ce qu’on lui demande d’être un champion. Au moins.. Il n’a pas à ménager la nouvelle génération avec ce titre. Ça lui convient.

Yorutsu change d’Illumis mais c’est peut-être ce qu’il lui faut. Une bonne dose de changement pour espérer un jour accepter et s’ouvrir à de nouvelles personnes dans sa vie. Il n’est pas forcément parti du bon pied avec ses collègues champions mais ce ne serait pas drôle s’il apprenait de ses erreurs passés pour se renouveler.

Vos pokémon

Enyo – Lougaroc forme crépusculaire – Niveau 40
Riposte - Jet-Pierres
Morsure – Éboulements

Enyo n’a jamais eu bon caractère et c’est peut-être ce qui l’a rapproché de son dresseur. Elle vient d’un élevage où elle a été ramené cinq fois à son éleveur avant que celui-ci n’abandonne et ne la brade. La sixième adoptante ne l’a pas gardé longtemps, la chienne s’est enfuie dès son arrivée à Yorutsu. C’est là où elle a rencontré Amal qui aidait simplement la pauvre dresseuse à retrouver sa Rocabot qui semait le chaos dans les rues.
Finalement, la jeune fille a confié son pokémon au champion coordinateur. Ça avait beaucoup l’air de d’emmerder ce dernier mais Enyo a fini par comprendre que l’homme était juste agacé des « jeunes d’aujourd’hui qui ne font aucun effort ». Le dressage a été long mais avec beaucoup de patience et de rigueur, la Lougaroc est aujourd’hui une excellente partenaire.

Patrocle - Monorpale – Niveau 5
Charge -Taillade
Ombre Portée

Lors de sa dernière visite à Winscor, Amal a eu la surprise de tomber sur ce Monorpale dans la salle d’étude de Marcus. Il menaçait de détruire la collection d’ouvrages du défunt alors le coordinateur l’a attrapé.
Il aurait pu le relâcher mais le regard fixe du spectre l’en dissuade à chaque fois. S’il a un lien avec son ami, Amal ne peut se résoudre à s’en séparer. Patrocle reste une sale bête qui n’en fait qu’à sa tête et préfère jouer à l’objet inanimé plutôt que de travailler. Parfois Amal le manie et le Monorpale en profite pour aspirer son énergie. C’est un bon moyen, quoiqu’un peu extrême, de tester son endurance, assure le coordinateur.

Derrière l'écran

Tu es validé !

J'aime beaucoup ce que tu as fait de Amal, il n'y avait pas beaucoup d'infos alors j'adore que tu ais mus ta patte là dedans. Hâte de voir monsieur râler inrp sur les challengers

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