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❝ Tu m'admirais hier et je serai poussière pour toujours demain❞

Amal n’a, lui, pas fait grand-chose à part briser les rêves d’une foule de petits coordinateurs. Ça ne change pas de d’habitude. Il a plié ses combats, dit quelques mots durs à des jeunes puis est rentré gentiment chez lui pour préparer le repas. Doucement, le quarantenaire reprend des habitudes de quand il vivait en colocation, pas qu’il le soit à nouveau, mais avoir de nouveau une présence de temps en temps est suffisant.

Telle une petite malewife, il prépare des petits fours pour son invité, jette un œil à l’horloge et se retient de grogner en voyant que celui-ci n’est toujours pas arrivé. Il ne veut pas lui envoyer un message pour lui demander ce qu’il fout, c’est un coup à se faire taquiner alors Amal attend.. Et quand ça toque enfin, il prend son temps pour ouvrir, laisse le nain prendre possession des lieux comme si c’était tout à fait normal.

▬ T’as cru que c’était dîner et spectacles ici ?

Souffle le coordinateur quand Laurent lui dit que ça va être enfin le fun. Il hausse un sourcil, pas très convaincu mais brush cette impression.

▬ Si tu savais. C’est vraiment chiant parfois. Toi ça va ?

Par politesse et aussi pour qu’il commence à raconter tout ce qui lui est arrivé. C’est ce qui est bien avec le ranger, il a toujours une histoire. Entre sa malchance et le fait qu’il soit si facile à embêter, l’univers n’est pas tendre avec lui. En tout cas, Amal va chercher les petits fours et les met sur la table avant de fixer son invité.

▬ Va te laver les mains d’abord.

Avec toute son affection.

FT. LAURENT

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❝ Tu m'admirais hier et je serai poussière pour toujours demain❞

Amal n'est pas bien sûr de pourquoi Laurent est ranger. Il l'écoute se plaindre sans trop savoir quoi dire, à part réagir à un nom qui revient un peu trop souvent à son goût. Jaloux ? Du tout. De toute façon c'est chez lui que le Minimoys passe sa soirée, pas chez son con de collègue.

▬ Il est resté bloqué au collège cet Alonzo ?

Pour ne pas le traiter d'abruti immature mais c'est hautement sous-entendu. Même s'il doit avouer que l'image de son ami dans un arbre maltraité par un Chaglam est amusante, ça aurait dû être pour ses yeux à lui. En attendant, il a un problème plus important.

▬ En partant peut-être mais tu as été en courses après, n'est-ce pas ? Dépêche-toi d'y aller avant que je te porte jusqu'à l'évier.

On ne rigole pas avec cooking mama. Si le champion robustesse est un rustre, il respecte la cuisine et personne ne souillera ses petits fours avec ses mains pleines de germes.

▬ Tu as 30s.

Ce n'est pas une menace, c'est une promesse.

FT. LAURENT

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❝ Tu m'admirais hier et je serai poussière pour toujours demain❞

Plus la conversation avance, plus Amal considère bannir le nom d'Alonzo de sous son toit. Mais ça ferait peut-être un peu trop cramé alors péniblement, il continue d'écouter les déboires du ranger non sans cacher sa joie. De toute façon ça ne change rien, il n'a jamais l'air content.

▬ Tant de colère dans un si petit corps.

Est la seule remarque à laquelle il aura le droit sur le sujet, à la place le coordinateur hausse un sourcil et croise les bras devant le refus insistant de son ami. Et il traitait l'autre de gamin ? Ca doit être un truc de ranger.

▬ Tu te comportes comme tel.

Avoue le champion sans aucune forme de tendresse. A la place il se rapproche du canapé, chope les poignées du nain d'une main, bloque ses pieds contre son torse avant de le jeter sur son épaule en sac à patate. Il ne peut plus que lui bloquer les jambes contre lui et lui laisser les mains de libre mais peu importe, le trajet n'est pas très loin entre le salon et la cuisine.

▬ Tu ne pourras pas dire que je ne t'ai pas prévenu.

Souffle-t-il en commençant à se mettre bien droit pour se préparer à marcher. Et l'autre à intérêt d'être calme au lieu de jouer avec sa patience et de laisser le grignotage refroidir.

FT. LAURENT

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❝ Tu m'admirais hier et je serai poussière pour toujours demain❞

Son ami est incroyablement calme mais ça, ça ne l'etonne pas. Il a toujours ce petit temps de latence, le temps qu'il comprenne la situation et s'en offusque et ce n'est qu'une fois arrivés à destination qu'il se débat. Le champion ne se bat pas et le laisse se casser la gueule, prenant soin de se mettre entre lui et le meuble pour éviter tout accident. Ce serait stupide de finir aux urgences pour des mains sales.

▬ Parce qu'il te porte ? Et vous faites quoi d'autre ensemble, que je sache à quel point vos collègues ont raison.

Qu'il demande, légèrement suspicieux. Ça commence à faire beaucoup et aucune pseudo haine ne peut renverser les éléments qui s'accumulent. L'autre est assez grand.. enfin assez âgé pour choisir qu'il veut mais à la façon dont il ne cesse d'avoir des trucs à reprocher à cet Alonzo, ce n'est clairement pas le meilleur choix.

Sauf si c'est ce qui lui plaît.

M'enfin. Quand Laurent lui présente fièrement ses mains, Amal les saisit pour mieux les inspecter. Il les lève si haut qu'il pourrait presque les embrasser mais de un : ça serait contreproductif, de deux : monsieur ?? Calmez-vous enfin. Surtout qu'il a bien vu le ranger se laver les mimines, il n'avait donc aucune raison de douter de lui et de les regarder avec autant d'insistance à part le faire chier.

▬ Tu vois quand tu veux, bon garçon.

Le félicite Amal avant de s'éloigner comme si de rien n'était, comme si c'était tout à fait normal de sa part de le complimenter ainsi. Peut-être se prendra-t-il un coup ou une insulte mais ce sera pour son dos puisqu'il ne lui fait plus face, marchant tranquillement jusqu'au canapé.

▬ J'espère que tu n'es allergique à rien.

Genre aux noix, lactose, latex, cuir.

Quoi.

FT. LAURENT

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❝ Tu m'admirais hier et je serai poussière pour toujours demain❞

« Il est si petit ».

C’est bien tout ce qui lui vient à l’esprit quand Laurent lui bloque le passage.

C’est fou comme quelque chose de si petit peut être si hargneux. On dirait Enyo quand elle n’était qu’une petite Rocabot.. Maintenant qu’il a l’image en tête, il ne peut plus dévoir la ressemblance et tilte donc la tête sur le côté, innocemment.

▬ Tu te comportes comme tel pourtant. Allez pousse-toi, le vieux aimerait s’asseoir.

Ce serait trop beau si ça suffisait à apaiser le ranger. Un peu delulu, le quarantenaire attend vraiment avant de faire face à la réalité et de soupirer à nouveau. Pourquoi pensait-il passer une soirée tranquille ? S’ils s’entendent bien, ce n’est que pour mieux s’emmerder mutuellement.

▬ Vraiment ? Je ne m’excuserais pas tu sais. Enfin je reprendrais peut-être le compliment, pour l’instant tu es tout l’inverse.

Si c’est un concours du plus têtu, ils savent aussi bien l’un que l’autre qu’aucun n’est prêt à laisser l’autre gagner. Ça s’annonce mal pour le champion qui voit ses petits fours refroidir à vue d’œil. Ça le fait sacrément chier mais pas assez pour reprendre ce qu’il a dit.

▬ Je vais vraiment songer à devenir ranger si tu continues parce que ça n'a pas l'air si épuisant, vu l'énergie que t'as encore.

Et faudra le supporter.

FT. LAURENT

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❝ Tu m'admirais hier et je serai poussière pour toujours demain❞

FT. LAURENT

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❝ Tu m'admirais hier et je serai poussière pour toujours demain❞

FT. LAURENT

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FT. LAURENT

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FT. LAURENT

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FT. LAURENT

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FT. LAURENT

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❝ Tu m'admirais hier et je serai poussière pour toujours demain❞

FT. LAURENT