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Physique & Caractère

Artyom, c’est un grand gaillard- littéralement. Franchement, il doit frôler les 2m de très très peu, et si il n’est pas non plus bâti comme une armoire, on peut tout de même remarquer qu’il a quand même une bonne carrure pas mauvaise. Oui, il sait se tenir en forme, mais vu son background un peu militaire, ce n’est pas très étonnant- même si un mec militaire avec les cheveux noirs attachés vite fait à l’arrière et avec quelques mèches qui traversent la gueule au lieu d’être rasés, c’est pas commun. Mais autre que sa taille, ce qu’on remarque chez lui, c’est son visage. On ne va pas passer par 4 chemins : Artyom n’est pas quelqu’un qu’on pourrait qualifier de beau. Il est pâle, presque d’un teint malade, un visage creusé avec des cernes qu’on pourrait croire qu’il n’a jamais dormi de sa vie, et surtout avec des cicatrices bien visibles. Joues, menton, nez… La plus visible est celle qui traverse ses lèvres foncées sur son côté droit. Puis bon, entre ça, ses sourcils fins et souvent froncés, avec ses yeux bleus clairs mis-clos… ouais, il a l’air aussi chaleureux comme gars qu’une nuit d’hiver sous une tempête de neige dans la Toundra Stranaïte.

Pour ne pas aider dans son air, monsieur aime en plus les tenues militaires de base, avec un bon trench coat bleu sur les épaules, un béret dans les mêmes teintes, une chemise sombre et le combo gants en cuir, pantalon militaire et bottes sombres qui vont avec. Mais quand il peut pas s’amuser à s’habiller d’une telle manière lorsqu’il doit rester longtemps dehors dans le froid, Artyom doit se contenter d’un bon gros manteau gris avec un peu de fausse fourrure bien chaud comme on en trouve que dans sa région d’origine à la place du trench coat et des bonnes grosses bottes pour pas s’étaler la gueule sur la neige.

Donc, on a affaire à un Stranaïte ex-militaire, grand, et qui tire la gueule- déjà, ça donne envie à rencontrer. Et franchement, ce n'est pas son caractère qui va beaucoup aider en plus.

Enfin… c’est pas qu’il est du style méchant de cartoon non plus, c’est pas un mec qui va s’amuser à gueuler à la gloire du communisme et qui va aller buter tout ce qui bouge parce qu’il veut. Tout l’inverse, même- Artyom, il est discret. C’est toujours le gars qui va essayer de rester proche des murs plutôt que le centre de la pièce, qui veut pas être trop remarqué, et surtout, il n'est absolument pas bavard. Pas qu’il déteste parler avec les gens ou qu’il déteste les gens tout court. C’est juste que… ben Artyom, il est clairement nul en social. Faire la petite conversation autour d’un café ou d’une bouteille de vodka, c’est clairement pas dans ses cordes. Déjà, rien que de mettre les gens à l’aise, il sait pas faire : a ce qu’il parait, il est terrifiant quand il sourit, donc il préfère tirer la gueule à ce stade. Puis un air froid et flippant comme le sien, mieux vaut garder ça pour intimider quand on est militaire, alors… c’est pas comme s’il va changer ça. Surtout qu’il ne le dira pas, mais il est timide, le Artyom. C'est dommage parce qu’un de ses hobby est de chanter, chose qu’il fait bien, mais qu’il n’arrive pas à partager avec le monde sans se sentir stressé comme jamais.

Ce qui l’emmerde aussi avec son air, c’est que comme il adore les Pokémon, Artyom peut pas exactement les approcher sans les effrayer ou quoi que ce soit qui les fait soit fuir, soit attaquer par précaution. Ça le déprime pas mal d’ailleurs, mais il essaye de pas le montrer pour ne pas faire croire qu’il est faible. Oui, ça, c’est quelque chose d'ancré en lui : un ex-militaire de sa trempe n’a pas le droit d’être faible. Mais même si ça ne lui plait pas, l’homme ne peut pas se permettre de faillir à cette tâche.

Du coup, même si c’est un peu contre son gré, Artyom est un gars habitué à la vie solitaire, et avec son background militaire… c’est peut-être pour le mieux : qui voudrait traîner avec un gars de Strana, communiste et qui attend le bon moment pour rentrer chez lui et se salir les mains pour son parti ? En tout cas, lui-même accepte qu’il n’est pas une bonne personne- mais c’est ce qu’il est voué à faire, alors il ne peut s’imaginer l’idée de pouvoir penser et vivre comme bon lui semble.

Mais qui sait, peut-être que quelqu’un pourra le tirer de là. Qui sait.

Histoire

Artyom, c’est un gamin né à Strana, dans une toute petite famille ou il sera l’unique enfant. Son père est un militaire communiste, amoureux de son pays et prêt à tout pour défendre le rouge sans jamais faillir- sa mère, elle travaille dans des usines de textile mais elle est tout accro au communisme et la vision parfaite du monde que c’est censé apporter. Pas étonnant qu’ils se soient vite entendus, vu leur avis politique similaire. Et ils auront pas des masses attendus avant que ça veuille se marier et déjà faire un môme.

Le petit Artyom, à peine né, est déjà baigné dans l’ambiance communiste que ses darons aiment et respectent tant, même si c’est déjà pas des masses stable à Strana. Mais apparemment, les parents voulaient que le gamin soit aussi une fierté pour leur pays, et ils voulaient déjà voir en lui un futur militaire comme papa qui sert la mère patrie et qui aidera à stabiliser la politique du pays. Ouais, autant dire que le petit, il est à peine né qu’on l’encourage vite à aimer Strana et à faire comme papa, même si c’est pas super ingénieux de foutre des armes dans les mains d’un môme, mais bon, c’est normal à Strana askip’.

Bon, pour faire bien, il devra quand même aller à l’école- petite école de petit village, et vu les gens qu’il y a dedans et qui sont comme papa et maman, autant dire que le rouge c’est partout, autant dehors qu’à la maison. Mais Artyom est né dans l’ambiance, et pour lui, tout ça, c’est normal. C’est ce qui devrait être partout, c’est le bien, et il faut que ça reste ainsi pour être heureux. Bon, le petit gars ne semble pas être le meilleur en maths, mais à côté, la littérature, qu’elle soit à fond dans le communisme ou des trucs plus fictifs ou philosophiques (mais qui collent aux idées de l’endroit) il kiffe. Même s'il sait qu’il est destiné à être militaire… ouais, Artyom s’empêche pas de beaucoup apprendre et de lire comme il peut dans son coin : mais comme c’est des livres sur le communisme, ça plait à la famille et aux gens, donc on l’encourage aussi dedans en attendant d’avoir une chance de pouvoir bosser dans l’armée.

Même si il ne peut pas toujours voir papa, le jeune bambin est heureux- il est pas le meilleur pour se faire des amis, mais l’école et la lecture l’aident à passer le temps en attendant que son daron revienne et l’entraine ou joue avec lui- et le reste du temps, c’est passé avec maman à l’aider dans les tâches ou à bosser des leçons. Une enfance qui peut être assez normale, en tout cas à Strana. Sa scolarité se passe bien même si on voit qu’il est pas mal timide, mais tant que les résultats suivent, ça va, non ?

Avec ça, lorsqu’il est ado et qu’il a l’âge pour rejoindre l’armée, c’est bien la première chose qu’Artyom fait quand son anniversaire passe : on s’inscrit, on montre qu’on est prêt depuis toujours, et c’est parti pour l’aventure. Avec son père un peu plus haut gradé qui l’aide quand même et avec tout ce qu’il avait appris dans sa jeunesse, le gamin rentre dans les rangs avec aucun problème, même si ça fait parfois un peu rire de le voir encore à fond das la lecture alors qu’il est plus à l’école.

Mais ce qu’on lui cache au petit gars, c’est que la situation du pays n’est pas stable. Enfin, pas étonnant vu son histoire, et même lui savait que certaines choses n’étaient pas des plus stables- mais Artyom n’aurait pas cru qu’un jour, tout son monde s’écroule aussi subitement. Alors qu’il continue son entraînement, qu’il est militaire depuis quelques années déjà et qu’il s’en sort tout aussi bien dedans qu’à l’école, c’est la nouvelle du retour de la Tsarine, Genya Rusalka, qui fout un bordel monstre. Comme si les Tsaristes n’avaient pas mis assez le bordel, à jouer la guerre froide et à trahir Strana… ! Vraiment, il était sûr qu’elle était six pieds sous terre, et beaucoup d’autres de même !

Une réapparition surprise, mais qui mène avec son lot de soucis, et pas des moindres : il ne faut pas longtemps pour que l’armée rouge se retrouve complètement niqué par ces fils de pute bleus que sont les tsaristes, et que la Rusalka se retrouve tout en haut.

Autant dire que pour Artyom et sa famille, c’était la merde comme pas permis. Mais son père, rouge dans son cœur jusqu’à la fin, a préféré abattre quelques-uns de ces connards de bleus dans ses derniers instants de vie qu’il dédiera à sa patrie. Sa mère supportera pas non plus cette nouvelle- mais elle, elle finira embarquée par les militaires tsaristes qui ne voulaient pas avoir de ces rouges plus longtemps dans “leur pays”- et personne ne la verra plus jamais, même si ce n’est pas compliqué de savoir ce qu’il lui est arrivé.

Artyom, en tout ça ? Même si cela lui fend le coeur, pour ne pas mourir comme sa famille et laisser leur sacrifice en vain à ses yeux, dépose les armes et décide simplement de se retirer de la vie militaire, sous prétexte que “cela lui permettrait d’enfin quitter cet enfer pour reprendre les études comme il le voulait d’origine”. Un mensonge, mais mieux vaut ne pas froisser les tsaristes vu qu’ils dominent à présent… Mais bon, s’il veut pouvoir rester dans Strana pour un jour espérer changer les choses, il allait devoir faire profil bas.

Même s'il n’a pas pu s’empêcher de rejoindre des groupes de communistes comme lui dans l’obscurité. Ils sont qualifiés de traîtres, de terroristes, de la pire calamité que Strana ait dans ses terres : des mots dégueulasses venant de ces saloperies de tsaristes qui ont fait qu’affaiblir leur pays avec de l’aide extérieur ! Artyom refuse d’essayer d’imaginer quoi que ce soit d’autre d’eux- mais dans l’état où il est… il ne peut pas faire grand chose, même avec quelques alliés. A part quelques actions pour essayer de mettre le pays sans dessus-dessous à leur tour, même si la spécialité de l’ex-militaire est surtout de jouer l’espion et d’essayer d’user de son apprentissage et de son retour aux études pour écrire, pour essayer de garder le rouge vivant avec des petites oeuvres publiés anonymement, par sécurité. Même si ce n’est pas glorieux au début, avec ses études qui lui donneront un Doctorat en Littérature Stranaïte et à force d’efforts et d’aide de ses alliés, l’ex-militaire s’amuse à écrire et toujours sous de divers pseudos de marcher sur les tsaristes et tenter de faire revivre le rouge dans son pays.

Mais les tsaristes, évidemment, n’aiment pas ça- et cela plaît encore moins dans les plus hautes positions. Quand être rouge c’est bon à finir enfermé et torturé voir tué parce que ça menace la place de la folle là-haut… ! Malheureusement, quand Artyom voit qu’on commence à le tracer, il se force à se déplacer, à fuir, à s’isoler avec les “terroristes” qui l’aident et le protègent- tout en essayant de le décrédibiliser, lui et ses textes dont il avait mis son coeur.

Malheureusement, quand c’est une tentative d’assassinat qui le vise et échoue, c’est là que l’écrivain se rend compte qu’il ne peut plus rester dans le pays qu’il veut tant sauver. Comme certains rouges qui veulent résister encore… il est obligé de fuir, pour espérer pouvoir résister et peut-être, avec un peu de chance, réussir à toucher son peuple mais sans se retrouver en danger de mort. Keros, Galar, Kalos… Artyom fuit, continue quand même d’écrire et arrive à maintenir ses contacts à Strana pour ne pas se laisser être coupé du monde, essayant de les aider comme il le peur- mais ce n’est pas aisé. Si le pays est entre les griffes des tsaristes, il ne reste pas moins instable et, aux yeux de certains, la dirigeante ne vaut pas plus qu’un dictateur… en tout cas, c’est aussi ce que voir l’écrivain, qui essaie tant bien que mal de jouer l’opposant du point de vue politique même de loin.

Mais même avec les années et la distance, les dangers arrivent et le poursuivent : il aura bien failli se faire tuer au bout d’un moment à nouveau, un type que certains dont la presse qualifie de mec pro-tsariste un peu timbré qui en avait marre d’entendre des critiques de son pays, d’autres qui parlent d’un assassin envoyé par ses opposants pour le faire taire et servir d’exemple.

Quelque soit la vérité, ce qui est sûr, c’est qu’encore une fois… Artyom est de nouveau en danger. Mais avec son identité connue, l’homme ne pouvait pas fuir aisément- juste quelques espions aux bons endroits et avec les bons contacts, ou la presse un peu trop curieuse… et il serait retrouvé en un rien de temps.

Il aura tenté d’aider le pays qu’il aime… et à leur tour, ceux qui aiment le pays comme lui décident de l’aider, dans l’espoir qu’il ne se laisse pas abattre et laisse une victoire à ces enfoirés bleus. Ils avaient des liens, avec des personnes d’autres régions qui travaillent dans des groupes illégaux- mais même si c’est pour leurs avantages avant tout, pouvoir avoir l’aide d’organisations qui peuvent peut-être aider à rendre les choses plus instables pour les tsaristes était une aide nécessaire pour les communistes : et de ces liens, on lui avait proposé de le mettre à l’abri, en allant se réfugier dans une planque d’une team autre région, en échange d’un peu d’aide et de quelques informations sur Strana qu’il pouvait récupérer avec ses liens et talents d’écrivains.

Du coup, pas le choix : une nouvelle identité, quelques affaires basiques, et Artyom plaque tout le reste pour aller à Shiku. Au moins, il a les fonds nécessaires pour avoir le droit à un petit appartement basique en ville pour écrire d’autres choses dans son temps libre et se faire un peu d’argent- mais la majorité du temps, il se retrouve à devoir user de ses anciens talents de militaire dans la team, généralement pour garder un oeil sur les gens un peu louches qui pourraient être des espions et leur faire un peu flipper si besoin : mais apparemment, pour une raison qui lui échappe, quelqu’un s’est dit qu’il serait parfait pour s’occuper d’une sorte de garderie dans la planque pour des Pokémon chouchoutés par ceux qui travaillent ici ou même leurs bambins pendant qu’il écrit à côté.

Artyom est pas sûr de ce qu’ils cherchent vraiment à faire, mais bon. Si c’est pour rester en vie et continuer à écrire sur Strana, il accepte ce rôle.

Vos pokémon

Dimitri - Draïeul - Niveau 25
Camaraderie ~ Draco Souffle
Chatouille ~ Echo

Un cadeau fait à Artyom lors de son arrivée à Shiku pour qu'il puisse se défendre en cas de problèmes, ce Draïeul est... assez particulier. Déjà par son étrange apparence qui ressemble à l'un de ses supérieurs de la Team KO, mais qui porte en plus son nom- et apparemment, c'était son nom d'origine avant qu'il ne finisse ici. En plus de cela, il est très doux et gentil (contrairement au supérieur en question) mais semble ne pas avoir peur de montrer toute l'étendue de sa violence et de sa colère si quelqu'un tente d'attaquer ceux qu'il protège ; un bon gardien donc pour Artyom, même s'il essaie encore de s'habituer à cet étrange Dragon.

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